mercredi 30 décembre 2009

Nouveau continent, nouveau look

J avais envi de celebrer a ma maniere notre changement de continent et de reveiller un peu mes lecteurs, alors relooking du blog.
C est comme a la tele, vous pouvez voter pour ou contre.

dimanche 27 décembre 2009

Lima et la magie des rencontres en voyage

Nous avions prevu que Lima serait notre derniere etape en Amerique du sud et donc, que nous devions y recuperer les guides des prochains pays, les medicaments anti-palludeens...
Nous avions contacte l'ambassade de France a Lima pour y faire parvenir (grace a Jean Chris, ah super JC ????) notre colis.
Farah SINI avez gentillement accepte.
Le lendemain de notre arrive a Lima, nous nous rendons a l'ambassade.
Farah nous accueille et nous remet notre colis.
Elle nous aide egalement a prendre un rendez-vous chez un dentiste et un medecin.
En nous racompagnant, elle nous propose de venir diner le lendemain avec son mari, Laurent et ses deux enfant, Jean Enzo 9 ans et Fabian 3 ans, dans un nouveau resto de Lima, avant qu'ils ne partent en vacances en Colombie.
Nous nous retrouvons le 22 decembre au Kilimanjaro. Evidement c'est un resto sur le theme de la savane, avec des animaux grandeur nature et qui toutes les heures s'animent. Tres bien fait et tres joli. C'est un restaurant fait et pour les enfants, dans lequel les parents ne voient pas leurs enfants de tout le repas. Quel pied...
Nous avons donc eu tout le loisir de discuter avec Laurent et Farah.
Nous etions a peine assis, que nous etions partis a discuter sans arret pendant un peu pres 3 heures. Tout c'est fait dans une tres grande simplicite.
Deux personnages au parcourt tres atypique, surprenant et inattendu.
Deux personnages avec la main sur le coeur et a l'esprit tres ouvert.
Deux personnages sans les travers habituels des expats...
Et leur fils, Jean Enzo, 9 ans mais tres vif et mur.
Nous avons passe plus qu'une tres bonne soiree.
Mais nous n'etions pas a la fin de nos surprises.
A la fin du repas, Farah et Laurent nous ont propose de venir habiter chez eux pendant leur absence. Si si, c'est vrai...
Apres une petite hesitation, nous acceptons avec plaisir.
Le lendemain matin, nous les retrouvons chez eux, nous arrivant avec nos bagages et eux avec les leurs mais pour aller en Colombie.
Le temps de prendre un cafe et les voila partis.
Nous voila seul chez eux. Quel drole d'impression.
Voila plus de trois mois que nous changeons un peu pres tous les deux jours d'hotel, que nous faisons notre chez nous et la, nous nous retrouvons tous les quatre dans un tres bel appartement, amenage confortablement...
Nous sommes en meme temps contents, impressionnes, timides...
Quelle chance... avons nous...
Nous avons profite de cette situation pour nous poser et faire l'ecole.
Cette etape nous a permis de relacher la pression, ce qui a contrario nous a fatigue. Nous avons passe pres de 5 jours a nous reposer. Un jour, nous avons fait une visite de Lima avec Jean-Georges, un ami de Farah et Laurent, qui nous a tres gentillement conduit avec sa superbe voiture americaine, tellement confortable. Trop bien de se faire conduire et se laisser porter...
C'est avec regret que nous allons quitter Lima sans revoir Farah et Laurent.
Nous avons bien essaye de reculer notre depart mais nous n'avons pas pu avoir les disponibilites que nous souhaitions aupres de la compagnie aerienne.
Vraiment, encore une de ses rencontres inattendues et qui fait tellement du bien au moral.
Merci encore pour votre gentillesse, votre bien-veillance et votre ouverture.
A bientot au Perou ou en France.



Nouvelle etape...

Demain, nous prenons l'avion pour le Guatemala et par la meme occasion, nous quittions l'Amerique du Sud.
Pour rejoindre l'Amerique Centrale...
Je vous reserve une petite surprise...






























Le Matchu Pitchu

Le Perou a un vertitable tresor et il l'a bien compris.
En effet, c'est une escursion tres tres honneuse, ou le touriste est pris pour une vache a lait. Ici, il y a l'un des trains les plus chers au monde au kilometre.
Nous ne voulions pas participer a ce buisness.
Nous n'avons pas reussi a resister.
Cela etait trop dure pour nous de ne pas y aller.
Et oui, nous sommes faibles.
Pour aller au Matchu Pitchu, deux solutions: soit par le train, quatre heures de trajet a 90 dollars aller/retour par personne, c'est la plus honnereuse; soit en bus touristique.
Nous avons etudie toutes les possibilites et nous avons opte pour la formule tout compris, on s'occupe de rien, en bus touristique. Le gerant de notre hotel, un belge expatrie, nous avons assure que nous serions tout aussi confortablement installe dans son bus et que le trajet serait de 5 heure.
Depart 7 heures du mat.
Le bus est correct, nous sommes une dizaine de touriste, tous en partance pour la meme destination.
Pendant trois heures, nous traversons des paysages renversants. Une succession de montagnes, toutes toujours plus vertigineuses, avec une vegetation rase mais tres verte sur les sommets et de plus en plus verte, dense en descendant. L'humidite est telle que la vegetation se rapproche de la jungle et une brume circule entre les montagnes. Les precipices sont abrutes et se jettent a plus de 500m plus bas...
Isa ne supporte pas le trajet, mais heureusement pour elle, nous voyageons avec une Coreenne qui lui fait une seance d'accuponcture au bord de la route.
Nous faisons une pause dejeuner.
En suite, la chaleur se fait plus intense ainsi que l'humidite. Les montagnes sont moins hautes. Nous nous retrouvons dans une jungle a flanc de montagne. Mais ce n'est pas la seule chose qui est changee. La route goudronnee a disparu.
Nous allons donc poursuivre notre periple sur une piste au milieu de la jungle et ce, durant 4 eures. Je vous fais le calcul: 3 heures de goudron + 4 heures de piste - 7 heures de voyage au lieu des 5 heures promises par notre belge.
Malheureusement pour moi, je suis installe au fond du mini-bus et je vais passer les 4 prochaines heures a me faire balloter dans tous les sens, suivant chaque bosse, chaque tournant, freinage...
Apres 4 longues heures et plusieurs seances de Yoga, nous voila enfin arrives a Aguas Callientes, au pied du Matchu Pitchu. En effet, le Matchu Pitchu est une montagne. La fameuse sitee est a son sommet.
Son ascension est pour demain.
La aussi deux options:
- le bus touristique, depart vers 5 heures du mat, 45 mn de trajet moyenant 15 dollars.
- les marches Inca, depart 4h du mat, 500 m de denivele active, rien que des marches evidement irregulieres, au milieu de la jungle. Duree de l'ascension, entre 1 et 1h30.

Les enfants et Isa prendront le bus.
Et moi, j'irai a pied, prenant mon courage a deux mains.
3h45, Isa me reveille.
Je saute dans mon short, prend mon petit sac, je frappe a la porte du couple d'americain avec lequel je vais monteret je les attends dans le hall de l'hotel, trepiniant d'impatience.
Enfin les voila...
Dehors, il fait nuit noire, mais chaud.
Nous commencons a marcher et d'emblee je suis frappe par le rytme tres rapide des deux americains. Je me demande si je ne suis pas tombe sur de tres gros sportifs...
Nous sommes rejoint rapidement par un autre groupe. Nous leur emboitons le pas.
Jusqu'a maintenant, le chemin descende doucement suivant le torrent.
Personne ne parle. Deux trois lampes de poche balayent le chemin, l'eau qui s'ecoule le lont du torrent perce le silence de la nuit et le buit de nos pas ecrasant le sable du chemin nous berce.
Nous arrivons au pont, qu'il faut empreinter avant de commencer l'ascension.
Des le depart, je voulais mettre un peu pres une heure. Je ne voulais pas etre dans les premiers mais je voulais tout de meme me donner et m'imprimer un rytme soutenu.
Nous traversons le pont et les escaliers aparaissent.
Sans comprendre pourquoi, je me retrouve en tête.
Je prends "mes responsabilites" et mene le groupe.
Des le depart, la pente est raide, les marches irregulieres...
Le rytme cardiaque s'accelere rapidement, appuye par la chaleur ambiante.
Les animaux nocturnes passent le relai aux animaux diurnes.
Rapidement, je creuse un ecart avec le reste du groupe et je ne sais plus ou sont mes deux americains. Je prends mon rytme et decide d'en profiter pour accentuer la distance avec les autres, pour faire l'ascension tout seul. Pour en profiter au maximum, j'eteind ma lampe.
Les escaliers coupent parfois la piste empreintee par les bus. Et au detour de l'un d'entre eux, des ombres tres basses bougent. Qu'est ce ? J'ai un pincement au coeur. Je dirige ma lampe torche et decouvre trois chiens a la queue se balancant.
Je reprends ma marche. Les trois chiens me precedent.
Je reprends mon rytme. J'ai tellement chaud, que je suis en tee-shurt mais transpirant tout de meme. Je refuse de faire une pause meme si parfois j'ai du mal a reprendre mon souffle, coupe par l'irregularite des marches. L'effort est intense mais c'est ce qui me plait aussi. Je suis dans la jungle, sur les meme pas que les Incas a leur epoque.
Plus je monte, plus la vegetation se fait plus basse, me laissant admirer la superbe vue qui s'affiche devant moi, plus exactement, qui se dessine, se devine encore dans l'obscurite.
Le leve du jour s'accelere et de minute en minute, le paysage grandiose en face de moi se fait plus net, plus beau.
Je n'ai toujours pas ralenti mais mes jambes se font lourdes. Encore des efforts et sans que je m'en doute, je decouvre enfin l'entree du site.
Me voila arrive, apres 50 minutes d'effort.
Je ne suis pas le premier, ni le deuxieme mais le troisieme.
Sans vraimentavoir chercher a etre dans les premiers, j'en tire une certaine fierte, d'autant que les deux premiers ressemblent plus a deux GI rentres tout juste d'Irak qu'a un tranquile pere de famille approchant la quarantaine...
Je me repose enfin.
Avant l'arrivee d'Isa et des enfants, j'en profite pour rentrer sur le site pour le voir sans personne. L'un des deux GI me prend en photo devant le site alors qu'il n'y a aucun touriste encore.
Le Matchu, c'est toujours aussi magique aujourd'hui.
La sitee est epoustouflante.
Elle est logee sur un site naturelle absolument extraordinaire.
Tout ici participe a l'emerveillement.
Nous avons tous ete touche de dehambuler au milieu de cette sitee, chargee d'histoire vieille de plus de 500 ans mais aussi contemporaine parce que le Matchu n'a ete decouvert par l'homme blanc qu'en 1911, autant dire hier.

C'est magnifique, envoutant, beau, grandiose...











samedi 26 décembre 2009

Les Incas
















Cusco

Notre premier site Inca
Cusco vu depuis le même site



La perfection des murs Inca.














Le Perou

Le Perou, c'est le Perou.
Depuis le Bresil, voila plus de trois mois, nous n'avons pas vu autant de legumes, autant de fruits, dans de telles quantites et de varietes.
22 m de patates... ca laisse reveur... (dedicasse speciale Sandrine Legeay).






Noel 2009, Lima
















jeudi 24 décembre 2009

Ce que le narrateur ne vous dit pas

- "hummm, what a good smell in the kitchen !, s' exclame le jeune australien en voyage dans notre Amerique du Sud ! What is it ?
- It's some tomato sauce, lui repondis-je tout simplement.

Voila deja trois mois et demi que vous nous suivez pas a pas dans notre aventure. Trois mois durant lesquels vous avez pu partager ce que nous font ressenir tous nos sens en alertes et avides de decouvertes... notre regards sur les payages, nos deambualtions dans les villes et les villages, nos emotions lors des differents rencontres aussi riches que surprenantes, notre avancee dans ce voyage qui nous amene de pays exotiques en sites fantastiques... Bresil, Argentine, Bolivie, Iguazu, Perito Mereno, Salar ... Le Perou, en somme ! Ah oui, et le Pérou bien sur, Cuzco et Matchu Pitchu...

Voila deja trois mois que notre Manu National fait vivre ce blog au rythme de ses pensees, ses ressentis, il vous donne a voir ce que nous vivons...

Ce que nous vivons... cette expérience exceptionnelle... c'est, en effet, notre quotidien. Et c'est la que le reve vient a la rencontre de la realite... Chaque matin est propice a la redouverte de notre environement, de nos envies, de notre liberte... et cette magie s'entrelasse avec une maniere de vivre la ville a la maniere des locaux - dentiste pour Hugo, pharmacie pour Aloe, achat de quelques tee-shirt pour Manu, (histoire de continuer a etre hahille correctement quand meme !)...

- hummm, quelle bonne odeur dans cette cuisine, s'exclame le jeune australien qui partage notre minihostel, qu'est-ce que c'est ?
- C'est de la sauce tomate, lui répondis-je tout simplement. Pour faire des spaghetti bolognese !- Mais tu cuisine comme a la maison !
- Mais je suis a la maison !

Et oui, voila deja trois mois que nous arpentons le monde - enfin, un p'tit bout - et partout, tout le temps, on est chez nous... c'est presque comme si le monde nous appartenait sauf qu'il nous emerveille a chaque instand, il nous donne a voir toutes ces facettes et nous apprivoise chaque pas, touchés, surpris, envoutés, bouscoulés... mais jamais indifférents.

Voila notre quotidien en temps qu'ephemeres voyageurs... Si simple et si fascinant, a la fois !!!

JOYEUX NOEL

C'EST DEPUIS L'AUTRE BOUT DE NOTRE GRANDE PLANETE BLEUE QUE VOS QUATRE GLOB-TROTTEURS PREFERES VOUS SOUHAITENT A TOUS UN TRES JOYEUX NOEL 2009.
GROSSES GROSSES BISES A TOUS ET JOYEUSES FETES.




mercredi 23 décembre 2009

Permier pas au Perou

Apres notre petite escape au Lac Titicaca, nous sommes partis pour Cusco et avons penetre sur les terres Inca, le Perou.
Nous redoutions ce pays. Nous n'avions que de mauvais echos sur ce pays et ces habitants: tous des voleurs, arnaqueurs, tout le temps en train de arceler le touriste... avec evidement plein de mesaventures de touristes.
C'est pourquoi nous n'avons prevu que de passer quelques jours suffisement pour faire Cusco et le Matchu Pitchu.
Des la frontiere passee, on sent tout de suite que le Perou est beaucoup plus developpe que la Bolivie et qu'il a ratrappe l'Argentine parfois. C'est plus propre, plus et mieux construit, pense. On sent que le pays fonctionne mieux.
Les paysages sont egalement tres vites differents. Le Perou dans sa partie Sud, a la chance d'etre pluvieux et donc tres vert. De toute part des cultures extremement variees. Jusqu'a Cusco, nous sommes toujours sur l'Altiplano mais vert, contrairement au cote Bolivien tres sec. Apres Cusco, en direction du Matchu Pitchu, on bascule dans un climat semi-tropical avec de nombreuses montanges piquant abrutes a plus de 1500 metres. On se croirait parfois dans le decort de King Kong (pas celui des 40, le dernier sorti au cine).
Apres en remontant sur le Nord, on traverse encore des montagnes mais moins impressionnantes mais desertiques. Le Perou a un gigantesque desert, avec des dunes de sables, de rares cactus, traversant les montagnes, mordant sur le littoral, lechant l'Ocean Pacifique.
Et les peruviens, sont ils fideles a leur reputation ? me direz-vous.
Non.
Nous les trouvons tres sympathiques, avenant parfois, bienveillant souvent, absolument pas insistant, bien plus souriant que les boliviens ou les argentins.
Le Perou nous a totalment pris de court a tous les points de vues.
Tant mieux, parce que nous aimons les surprises, surtout lorsqu'elles sont bonnes.
Dommage par contre, parce que nous ne pourrons pas profiter du Perou comme il se doit.
Nous serons obliges de revenir ??????????
Notre premiere escale au Perou sera Cusco.
Cusco, veut dire en langue Quechua : le nombril du monde.
C'etait la capital de l'empir Inca.
Cusco est une ville charmante, belle, tres touristique, confinee dans un gigantesque cratere d'un volcan eteint, parcourru par une multitude ruelles pavees, cachant de magnifiques maisons espagnols avec des patios, des escaliers montants a flanc de colline. La place principale est tellement grande qu'elle fait oublier la grosseur des cathedrales qui l'entourent. Les eglises, les cathedrales, les maisons bourgeoises de Cusco ont ete construits sur les fondations et les ruines des maisons et temples incas. Cusco est entoure de sites incas detruits par les espagnol ayant utilises les pierres pour reconstruire un autre Cusco. Les edifices sur leurs partis inferieurs sont incas et espagnol sur la partie supperieure.
Nous longeons dans le vieux Cusco, surplombant toutes la ville, avec une vue plongeante d'enfilade de toits. Tout juste au dessu de notre hostel, une petite place frequentee par les jeunes peruviens venant le soir avec leurs guitards.
Cusco est une ville facile. Peut etre un peu trop, parce qu'elle en perd un peu de son authenticite.
C'est aussi le point de depart presque oblige pour le Matchu Pitchu.
Le Matchu Pitchu...
A suivre...

Jamais deux sans trois...

Un nouvel article sur le Lac Titicaca publie en retard...
Regarder sous les photos...

mercredi 16 décembre 2009

Catastrophe technique

Nous avons perdu toutes, TOUTES LES PHOTOS DE LA PAZ ET DU LAC TITICACA.

Ca se passe de commentaires ¿¿¿¿¿¿¿¿

Pour le plaisir


Hugo a vraiment grandi ¿¿¿¿


C'est pas les vacances pour tout le monde.




Le Lac Titicaca

Le lac: 180 km de long, 60 km de large, 3800 m d'altitude, frontiere entre la Bolivie et le Perou, le lac navigable le plus haut du monde, on y trouve l'ile du Soleil et l'ile de la Lune, le pere et la mere du peuple Inca, ce sont sur ces rives que les Incas ont pour la premiere fois au monde, cultive de facon extensif la pomme de terre.
Le seul nom de ce lac est une promesse, chargee d'histoire et de legende.
Il ne m'est pas possible de vous conter toutes les legendes attachees a ce lac, mais il y en a une incontournable, titillant les chasseurs de tresors.
Pissaro a fait prisonnier l'empreur Inca, qu'il enferma dans une piece de 32 m2. Il exigeat des Incas, qu'ils remplissent cette piece, 32m2 tout de meme, d'or.
32m2 d'Or ¡¡¡¡¡
Plus incroyable encore, les Incas reussiserent.
Ils firent venir de tous les coins de leur empire, de l'or.
Mais les espagnols n'ont pas tenu leur promesse et ils etranglerent l'empreur Inca au lieu de le liberer.
A ce meme moment, un bateau charge d'or traversait le lac Titicaca pour completer la ranson. A l'annonce de la mort de l'empreur, les Incas jetterent tout l'or qu'ils transportaient dans le lac.
Le commandant Cousteau a bien sonde le lac sans trouver aucun tresor, mais il ne l'a fait que sur une toute petite partie, alors si il y a quelques aventuriers parmis vous...
Nous quittons La Paz pour aller a Còpagabana afin de prendre le bateau pour l'Ile du Soleil.
Copagabana ????
Non, je n'ai pas fait d'erreur. Le nom de la fameuse plage bresilienne vient bien de ce village bolivien. En effet, dans les annees 1500, un marin portuguais etait aux prises avec une terrible tempete et il prilla la vierge noire de Copagabana, lui promettant que si il trouvait un rivage pour le sauver, il l'appelerait Copagabana. C'est ce qui se produisa et il tenut promesse.
Apres une petite heure de navigation tres paisible, deja charme par la beaute des rives du lac, nous debarquons sur l'Ile du Soleil.
Des les premiers couts d'oeil, on se rend compte de la beaute de l'ile. Mais malgre tout, le charme est rompu par le nombre de touristes.
Passage oblige pour tous, l'escalier Inca. Attention ca monte tres sec et pendant un bon quart d'heure. Les Incas avaient la sante et le coeur bien accroche. Nous trouvons une auberge de jeunesse avec une vue imprenable sur le lac et a la difference des autres hostel, nous sommes accueillis chaleureusement par la famille qui la tient. Nous partageons l'auberge avec un couple d'anglais, fort sympatique, en voyage pour sept mois en Amerique du Sud.
Nous deposons nos bagages dans notre chambre et nous filons decouvrir un peu l'ile. Nous partons en direction du Temple du Soleil. Apres quelques pas, nous quittons le village, flanque a flanc de coline, pour poursuivre sur un sentier toujours sur les hauteurs de l'ile. Et la, la magie nous rattrape. Comme souvent durant ce voyage, nous nous retrouvons seul, nous avons le sentiment que l'ile est a nous. Plus un touriste a l'horizon. Il est vrai que nous avons souvent remarque qu'il suffisait que nous marchions un peu pour etre seul.
Nous suivons ce chemin qui descend doucement vers le temple. Les points de vue se succedent et ne se ressemblent pas et ils rivalisent de beaute. Nous voila arrive apres une demi-heure de marche. Il est la, a peine en ruines. Voila plus de 500 ans que ce temple est utilise pour prier le Soleil. Nous sommes tous un peu emu. Nous penetrons dans des pieces tres noires communiquant entre elles avec des couloirs tout aussi noirs, debouchant parfois sur des petites cours. Nous nous laissons embarque par l'atmosphere du lieu et par notre imagination et nous voila en train de jouer aux Indiana Jones. Hugo n'est pas toujours rassure et Aloe se prend pour Harrison Ford. Puis, nous decouvrons, au dessus d'une porte, un peu camoufle, un hotel sur lequel nous devinons des restes d'une ceremonie recente. Aujourd'hui encore, les habitants de l'ile perpetuent cette tradition, pas dans les memes proportions qu'avant c'est evident. Nous quittons a regret le site, alors que le jour commence a decliner. La lumiere se joue du mariage de l'eau du lac, de l'ile et au loin des montagnes enneiges de la cordilliere Royale. Le paysage ne cesse de se modifier au gres de la lumiere descendante du soleil. Parfois, ce qui nous est donne a voir nous semble irreel. Les montagnes au loin nous semblent flotter litteralement sur le lac. Nous arrivons a l'auberge lorsque le soleil commence a se coucher. Nous nous rapprochons beaucoup de l'equateur et le jour tombe de plus en plus vite et plus tot. Le couher de soleil est flamboyant.
5h30 du matin, le lever est tout aussi magnifique...
Nous quittons tous a regret ce petit coin de tranquilite, de beaute et de legende. Vraiment, l'Ile du Soleil reserve bien des surprises et bien des splendeurs a ceux qui sauvent lui donner du temps, hors des sentiers battus. Si vous passez par la, attardez vous ici... il y reigne une irrealite feerique, comme si cette ile etait en fait, une ile sur laquelle les Dieux venaient s'y reposer.
C'est ici que j'ai fait mes plus belles photos que personne ne verra jamais et c'es ici aussi que nous avons le plus ressenti " les esprits".
Le Lac Titicaca garde une part de mystere...

La Paz

La Paz est une aventure en soit.
C'est la capitale la plus haute du monde: entre 3200 et 4000 m d'altitude.Plus de 800 m de denivelee. Avis aux montagnards et aux cyclistes...
Elle s'est logee dans une cuvette, veillee au long par de maginifiques montagnes aux neiges eternelles culminant a plus de 6000m.
On arrive a La Paz par le haut, ce qui nous permet d'admirer toute son etendue.
Pourtant seulement 1 million de personnes y vivent, mais elle parait mordre toujours plus sur les flanc de la montagne.
La Paz, c'est aussi la seule ville au monde dans laquelle plus vous montez, plus vous vous enfoncez dans la pauvrete. 800m d'altitude en moins, ca compte beaucoup dans la temperature. Les riches se sont donc installes la ou il fait le plus chaud. Nous aussi puisque les hotels sont dans la ville basse. D'ici nous admirons donc la ville grimper a flanc de montagne baignee de soleil. La ville se parre de couleurs differentes en fonction de la lumiere du soleil.
La Paz s'apprivoise doucement.
Des le debut, elle respire la diversite, le mouvement. La Paz ne se laisse pas le temps, elle fourmille toute la semaine, a toute vitesse, toute le monde s'y croise, s'y bouscule, pour mieux s'endormir le week-end.
En une seule ruelle, La Paz vous fait changer d'univers, d'ambiance. Parfois, vous etes entoures de monuments charges par plus de 500 histoires, un instant plus trard, vous etes transportes dans la vie quotidien de boliviens vaccant a leurs occupations, slaloomant entre les milliers de taxi, voitures, camions et bus, chacun cherchant a se frayer un chemin coute que coute. Pieton danger. Au milieu des centaines de minuscules etales, organises par "metiers": les vendeurs de couches avec les vendeurs de couches, les vendeurs de jouets avec les vendeurs de jouets, etc...
Au detour d'un montee a pic, a vous decourager le plus sprotif d'entre vous, vous tombez dans une minuscule ruelle pavee encardee par de superbes batisses, baignee de calme, ou il fait bond reprendre son souffle, au si bien au sens propre qu'au figurer.
Pourtant La Paz n'est pas belle en soi.
La Paz a plusieurs visages, entremeles, mais elle vous accueille, vous prend comme vous etes, etranger ou pas, elle vous invite sans complaissance a la decouvrire, a chercher ses secrets. Mais elle ne fait pas non plus oublier qu'elle n'est pas sans danger. La Paz s'est tout ceci a la fois et c'est ainsi, en la prenant toute entiere, qu'elle s'aprecie.
Voila, c'etait La Paz, la capitale la plus haute du monde.
Ps: les photos arrivent, patience...

Au revoir l'Argentine

Nous quittons definitivement l'Argentine, apres y avoir passer un mois, pour retrouver a nouveau la Bolivie.
Depart de Buenos Aires vers 17h, arrviee incertaine a La Paz.
Nous ne sommes pas inquiet jusqu'a Villason, qui est a mi-chemin, la ville frontiere bolivienne ou nous changerons de bus. Le vendeur de billet nous a assure que nous aurions un bon bus pour terminer notre periple et que nous devrions mettre 48h en tout.
Resultat des courses: les boliviens eux meme refusent de monter dans le bus: ce n'est pas une question de securite comme nous l'avions connu la premiere fois que nous etions montes dans un bus bolivien, mais une question de confort: pas de place pour les jambes et surtout une odeur absolument horrible. Apres de longues minutes de palabre, tout le monde accepte puisque de toutes facons il semble impossible d'voir un autre bus. Nous devions quitter Vilason vers les 21h, mais un nouvel incident nous retient. La police n'a pas la liste des passagers et elle refuse de nous laisser partir sans. Nous attendrons encore deux heures supplementaires.
Depart 23h.
La nuit est la partie du trajet la plus plaisante puisqu'a force de fatigue, nous nous endormons tant bien que mal, mais pas intermitence.
Le jour, nous pouvons apprecier les superbes paysages qu'offre la Bolivie. Mais le temps se fait long, l'atmosphere se charge d'odeurs, la chaleur se fait lourde, les jambes sont engourdies. Nous avons deja passe plus de 35h dans des bus et nous n'en n'avons pas termine. Mais il faut essayer de prendre son mal en patience, refrainer se sentiment d'etouffement, d'ennervement, d'impuissance. Les enfants et moi-meme nous saisissons toutes les fois ou nous nous arretons pour sortir nous degourdir les jambes, prendre l'air, bouger, refaire circuler le sang, se soulager de toutes part.
Nous redoutions depuis longtemps ce trajet parce que nous savions qu'il serait difficile puisque nous connaissions les bus boliviens et parce que notre tres mauvaise experience etait encore presente chez toute la famille. D'ailleur Hugo et Aloe ont tous les deux vomis lorsque nous avons passe la frontiere.
Apres plus de 52h de trajet, oui oui 52 heures dans un bus, nous arrivons enfin a La Paz a la tombee de la nuit.
Et malgre la grandeur fatigue de tous, nous tombons sous le charme de la vue plongeante de La Paz a la nuit tombee.
Mais c'est une autre histoire