mercredi 16 décembre 2009

Au revoir l'Argentine

Nous quittons definitivement l'Argentine, apres y avoir passer un mois, pour retrouver a nouveau la Bolivie.
Depart de Buenos Aires vers 17h, arrviee incertaine a La Paz.
Nous ne sommes pas inquiet jusqu'a Villason, qui est a mi-chemin, la ville frontiere bolivienne ou nous changerons de bus. Le vendeur de billet nous a assure que nous aurions un bon bus pour terminer notre periple et que nous devrions mettre 48h en tout.
Resultat des courses: les boliviens eux meme refusent de monter dans le bus: ce n'est pas une question de securite comme nous l'avions connu la premiere fois que nous etions montes dans un bus bolivien, mais une question de confort: pas de place pour les jambes et surtout une odeur absolument horrible. Apres de longues minutes de palabre, tout le monde accepte puisque de toutes facons il semble impossible d'voir un autre bus. Nous devions quitter Vilason vers les 21h, mais un nouvel incident nous retient. La police n'a pas la liste des passagers et elle refuse de nous laisser partir sans. Nous attendrons encore deux heures supplementaires.
Depart 23h.
La nuit est la partie du trajet la plus plaisante puisqu'a force de fatigue, nous nous endormons tant bien que mal, mais pas intermitence.
Le jour, nous pouvons apprecier les superbes paysages qu'offre la Bolivie. Mais le temps se fait long, l'atmosphere se charge d'odeurs, la chaleur se fait lourde, les jambes sont engourdies. Nous avons deja passe plus de 35h dans des bus et nous n'en n'avons pas termine. Mais il faut essayer de prendre son mal en patience, refrainer se sentiment d'etouffement, d'ennervement, d'impuissance. Les enfants et moi-meme nous saisissons toutes les fois ou nous nous arretons pour sortir nous degourdir les jambes, prendre l'air, bouger, refaire circuler le sang, se soulager de toutes part.
Nous redoutions depuis longtemps ce trajet parce que nous savions qu'il serait difficile puisque nous connaissions les bus boliviens et parce que notre tres mauvaise experience etait encore presente chez toute la famille. D'ailleur Hugo et Aloe ont tous les deux vomis lorsque nous avons passe la frontiere.
Apres plus de 52h de trajet, oui oui 52 heures dans un bus, nous arrivons enfin a La Paz a la tombee de la nuit.
Et malgre la grandeur fatigue de tous, nous tombons sous le charme de la vue plongeante de La Paz a la nuit tombee.
Mais c'est une autre histoire

1 commentaire:

  1. Les promesses du vendeur de billet argentin, la cohue, le bus, la police qui réclame la liste des passagers ... quelle Aventure ! Comme à la télé !
    Par contre, j'espère qu'il y avait de la végétation, au moins pour les enfants ! Merde, vous pouvez pas tenir plus de 50 heures ! vous auriez pu attendre d'arriver dans la chambre d'hotel pour vous soulager de toute part ! En tout cas, c la grande forme ! En même temps, tu l'aurais pas écrit dans le blog, personne l'aurait su !

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