mercredi 21 octobre 2009

Tarabuco












Elle est pas belle ...




A Tarabuco, il y a un tres grand marche indien. Ce sont les Quetchua. Ca vous rappele quelque chose ??? Non, pas de Decathlon a l'horizon, mais encore un truc de voler qui ne leur rapporte rien.

Le marche, tres authentique, on se sent pas a sa place. Nous faisons tache dans ce decort.

Nous avons eu la chance d'assister a une procession religieuse, catholique. Celle-ci, comme le montre les photos, melange les croyances animistes et catho. Je n'ai pas photographie la vierge portee sortant de l'eglise. Nos chers curtons ont bien travaille. Au devant de cette procession, un homme deguise en "singe" fait fuir les adolescents qui semblent ils, essyent de faire peter des petards avant l'arrivee des autres "monstres". Ces monstres, avant la sortie de la Vierge, ont fait le tour du marche, emprintant les petites ruelles, pour faire fuire les mauvais esprits. Tout ceci accompagne par une fanfarre haute en couleur.

Ce marche a ete l'occasion pour les enfants de faire quelques achats...

Sucre


Sucre.

C'est le nom d'un des generaux de Bolivar (le liberateur de l'Amerique du Sud) qui a mis la patee aux espagnols. C'est a Sucre qu'a eu lieu l'ultime bataille.

Pourquoi a Sucre ?

Parce que toute l'aristocratie espagnole etait installee dans cette ville, tres proche de Potosi. Potosi etait le coffre fort de l'Espagne. On y extrait de l'argent dans des quantites encore jamais egalees. Plus de 4 millions d'indiens ont peri dans ces mines aux profits de la couronne d'Espagne.

Aujourd'hui, des etudes ont demontre que la prosperite du Vieux continent est nee avec l'argent extrait a Potosi. L'Espagne etait tres riche. Elle ne produisit pas de produits manufactures mais elle les faisait importer depuis ces voisins, qui se sont donc egalement enrichis mais eux, dans le meme temps, ils ont developpe leurs "industries".

C'est pourquoi, lorsque l'Espagne a perdu ces colonnies, elle s'est retrouvee "pauvre".

On peut dire en lisant l'histoire de ce continent que les espagnols, principalement, se sont rendus coupables d'un des plus grand genocide de l'histoire.


Donc Sucre, jusque dans les annees 1800, etait la capitale de la Bolivie. Sur bien des points, elle reste predominante. Elle compte un nombre impressionant de monuments coloniaux datant de là grande epoque de "la route de l'argent". Des fortunes se sont faites ici, en temoine encore aujourd'hui, les batiments, les nombreuses eglises et les tres grandes maisons avec des patios splendides.

Cette ville respire quelque chose de paisible., comme si les gens se savaient un peu privilegie d¡habiter ici par rapport au reste de la Bolivie. En effet, nous sommes a 2700m et pourtant, il ne neige jamais, la temperature ne descend pas en dessous de cinq degre, il y fait tres souvent soleil (ps pour Emmaneulle: ca fait rever ...).

Il y a tout fois un bemol.

Comme en Argentine, il y a les "blancs" ou les metis et les indiens. Ici aussi, on voit deux classes sociales. Mais, contrairement a l'Argentine, ici les indiens ont un meilleur sort. Pour preuve, leur president Morales est un indien. D'ailleurs, debut decembre, il devrait etre reelu. Son mandat est un peu "violent" pour les blancs, mais il est difficile de ne pas comprendre les indiens dans leur sentiment de revanche. Au moins, tout ceci se regle dans les urnes.


Cette pays a connu des sursautls de l'histoire important mais meconnu:

Bolivar, le liberateur de l'Amerique du sud, qui bien avant le Che a porte un espoir d'une autre societe et surtout d'une Amerique latine unie.

Les universites de Sucre, inspirees par la Revolution francaise, ont connu la naissance de bien des mouvements revolutionnaires et egalement celui de l'unite des USA.

Mais la Bolivie a aussi ete dirige par soit des incompetents, soit par des profiteurs et ceci explique aussi son retard par rapport a ses voisins. En plus, elle a perdu 1/3 de son territoire en deux guerres, l'une contre le Chili ou elle a perdu son axe au Pacifique et l'autre contre le Bresil ou elle a perdu son axe a l'Atlantique. Elle n'a plus d'axe a la mer mais a garde une flotte.

Son histoire est tout autant accidente que le sont ces montagnes.

samedi 17 octobre 2009

La Bolivie...










Notre malade, a differentes etapes:
Tres malade.
Reprenant des forces.








Coucher de soliel sur la lagune


Salta et son architecture coloniale

Une eglise d'epoque (a la vanille et a la fraise)














Un nouvel ami, Beetoveen.
Il n'aimait pas vraiment les enfants, Aloe a failli se faire croquer le pied.






Aloe a l'ecole






Colonia Pelligrini:

L'ecole

Une rue de Colonia: rien devant...





Rien derrier...






Ah, ah, on fait moins les malins devant Monsieur Croco...



On vous l'avait bien dit qu'on etait tres pres.




Voila enfin les photos de Colonia Pelligrini et sa reserve naturelle.

C'est le fameux "dragondin"






Notre Paris - Dakar a nous.


Aloe avec une "oreille de singe".
C'est le fruit d'un arbre.




Premiere grosse frayeur

Vous vous souvenez du message qui raconte le passage en Bolivie. Eh bien, ce n'est qu'une partie de l'histoire.
Tout d'abord, mettons les choses au clair.
Nous avions prevu de rejoindre Sucre rapidement et d'y sejourne pour nous acclimater a l'altitude afin d'eviter le mal de l'altitude. En effet, c'est un mal rare mais dans des cas tres rares, c'est tres dangereux voir mortel si il n'est pas soigne a temps. Les symptomes: mal de tete, vomissements, perte de l'appetit. Dans cet ordre precis. On peut monter en quelques heures a de tres hautes altitudes et en redescendre rapidement sans aucun probleme. C'est plus delicat si on reste plusieurs jours. Ce mal se declare en general au bout de 24 a 48h apres l'arrivee en altitude.
Voila le decort est pose.

Nous voila donc dans notre bus parti de Villazon pour Sucre.
Au bout de 2h de trajet, Hugo commence a avoir mal au coeur, pour vomir quelques minutes plutard. Rien d'extraordinaire: en effet, Hugo est tres sujet au mal des transports, parfois meme sur autoroute. Au fil du temps, son etat ne s'ameliore pas et s'agrave meme par un mal de tete.
Pendant plusieurs heures, Hugo alterne avec les mals de tete, les vomissements.
Les heures passent et il continut de vomir, encore et encore.
Je suis dans un etat de panique encore inconnu pour moi. En effet, je pense au mal de l'altitude et je panique parce que je sais que nous sommes prisonniers dans ce bus jusqu a Potosi (seul ville avant Sucre ou nous pouvons trouver des infrastructures adequates) et je sais egalement qu'en cas de mal des montagnes, le temps compte et qu'il faut redescendre au plus vite. Je nous sens otage de la situation, impuissant.
Curieusement, Isabelle reste zen, confiante et penche plutot pour le mal des transports. Il est vrai que Hugo passe son temps a vomir mais son mal de tete est passage, donc nous ne sommes pas encore a cumuler les symptomes. Mais je ne peux m'empecher d'y penser.

Jusqu'a Potosi, Hugo a passe presque 15h a vomir.
Il a ete incroyablement courrageux, fort dans cette epreuve malgre cette douleur presente a chaque instant de cet interminable voyage. Je veux lui rendre hommage. Vraiment Imperial...

Des notre arrivee a Sucre, nous avons pris contac avec un medecin francophone.
Apres de longues minutes de consultations: il ne semble pas que ce soit le mal des montagnes, mais plutot une gastro, mais le verdict reste reserve. On lui fait trois injections pour traiter l'infection et pour arreter les vomissements. Danger principal pour le moment: la desydratation.
Le temps maintenant compte que ce soit pour la desydratation ou pour le mal de l'altitude.
3h du mat, l'etat de Hugo ne s'est pas ameliore.
Reveil du docteur, Gaston, et j'alerte mon frere Jean Christophe pour qu'il prenne contact avec notre assistance (depuis notre hotel nous ne pouvions telephoner en France et a 3h du mat tout etait ferme), pour avoir l'avis d'un medecin francais.
Efficacite fulgurante de tout le monde. Gaston est la pres a perfuser Hugo pour combattre l'etat de desydratation de Hugo et Jean Chris a deja prevenu l'assistance qui ne tarde pas a nous appeler a l'hotel. Je parle avec eux, Gaston parle avec le medecin de l'assistance.
Decision: perfuser Hugo a l'hotel tres rapidement.
L'urgence etait bien la apres plus de 18h a vomir, Hugo etait desydrate.
Reviel d'une infirmiere, recherche d'une pharmacie de garde...
Voila, Hugo est perfuse et maintenant il faut attendre pour voir comment son etat evolut et voir si il est necessaire de descendre en urgence en altitude.
Gaston vient a l'hotel pour surveiller Hugo toutes les deux heures.
18h, Hugo a repris des forces, il a mange un peu et surtout il ne vomis plus, plus de mal de tete et surtout, il boit.
Nous savons enfin que ce n'etait pas le mal des montagnes mais bien une gastro

Depuis que nous avons quitte Salta, nous avons veccu a 100 a l'heure, dans des etats emotionnels forts. Toutes la famille est fatiguee.
Maintenant est venu le temps d'un petit repos bien merite.

Nous avons appris qu'aucun de nous 4 n'a le mal de l'altitude.
Nous avons appris que l'assitance marche bien.
Nous avons appris que les enfants accusent le coup.
Nous avons appris que nous devons peut etre encore ralentir le rytme.

Mais encore une fois, la magie du voyage, c'est aussi les rencontres et si celle de ce docteur Gaston n'est pas insolite...

Premier chagrin

Hugo et Aloe ont chacun un petit sac avec leurs affaires.

Aloe s'est fait vole son sac par le bagagiste qui charge les bagages dans le bus de Salta.
Tout son petit monde a disparu: ses poupees, son harmonica (offert par ses grands parents), et sa flute guarani achetee a San Ignacio, etc...

Ce triste episode nous a tous les quatres attriste.

Ha, la beaute de la Bolivie

Depuis le 14 octobre, nous sommes passes en Bolivie par une frontiere a plus de 4000m.
Nous avons tous fait notre premier 4000. Et ceci, les mains dans les poches.
C'etait magnifique et feerique en meme temps, parce que nous sommes arrives a la frontiere vers 6h30 accueilli par le leve du soleil. Notre premier 4000, le passage d'une frontiere salue par le soleil.

Mais, la se termine la feerie.
La Bolivie, s'est un autre monde, celui du Tiers Monde. Des le passage de la frontiere, on le voit, on le sent, c'est direct.
La ville frontiere s'appelle Villazon. Nous y avons attendu notre bus de 7h du mat a 18h30. Cette attente, certes un peu longue, nous a permis de nous impregmer de ce pays, puisque nous etions au milieu des boliviens. A premier a bord, ce sont des gens peu accueillant, peu ouvert, difficile a cerner. Mais, certains s'ouvrent et la, ils sont tres sympatiques.

18h30, le bus est enfin la.
Une epave: des bosses de partout, de la rouille et il manque la moitie du parbrise. On vous l'avait dit, c'est le Tiers monde.
Pas le choix, en route. Nous n'etions pas sortis de la ville que je comprends tout de suite que ce voyage sera le plus long et le plus penible jusqu a present. Il n'y a pas de route. C'est un chemin de terre, avec non pas des nids de poules (ca c'est bon pour les pays developpes) mais des trous, des crevasses... a tel point, que certains boliviens manifestent leurs effroits. Meme en 4x4, nous hesiterions de prendre ce chemin. En plus il fait nuit. Au bout de deux heures de trajet, nous tombons en panne. 30 mn plus tard, nous repartons. Une heure passee, nouvelle panne. Deux heures se passent et les payssages refusent de reprendre la route avec ce bus. Un semblant de revolte gronde. Au bout de trois heures, nous repartons dans le meme bus. Toujours sur un chemin defonce.

Nous aurons tout de meme une petite consolation: le leve du soleil sur le plateau andin a plus de 4000m, extaordinaire. C'est une vision sur-realiste. Le paysage, les couleurs, le silence, les odeurs, tout vous fait sentir instinctivement que vous n'etes pas n'importe ou. Vous resentez que vous etes ailleurs, sur un coin de planete privilegie parce que sauvage, ou fondamentalement la nature est toujours reine, grandiose.
On sent que ce plateau est vieux, qu'il a ete petri par le temps, par ces millions d'annees d'evolution, brasse, broyepar le temps, par l'erosion. On voit que le vent et l'eau ont eu raison de la terre, des roches. Elles ont cede en leur surface aux assauts de l'erosion. Tout est friable, un melange de sable, de caillloux aglomerespar le froid et le vent. C'est une terre usee et pourtant elle est encore belle.

16 heures ont passe. Nous sommes arrives a Potosi (4080 m). Cette ville est esclusivement tournee vers l'exploitation miniere de l'argent. C'est le plus grand gisement d'argent au Monde. C'est le coffre fort de la Bolivie. Lorsque l'on arrive a Potosi, c'est au dessu d'elle. Elle parait peu accueillante, presqu'hanarchique. On sent tout de suite que tout le monde ici est la pour les mines. Nous devions poursuivre notre chemin jusqu'a Sucre (2700 m) pour y faire etape pour parfaire notre acclimatation a l'altitude. Mais nous allons abondonne les boliviens restes dans le bus pour faire valloir "notre privilege d'Europeen", etre riche dans ce pays. Nous nous payons les services d'un taxi prive pour faire les 2h de routes qui nous separent de Sucre (12 € la course) afin de voyager dans des conditions plus agreables.

Nous avons quitte Salta (en Argentine pour ceux qui ne suivent pas...) le 14 octobre et sommes arrives a Sucre le 15 vers 15h. Nous avons passe un peu pres 25h de bus.
Nous sommes epuises.

Nous avons gravi a notre maniere notre prenier 4000 et meme nous sommes montes a plus 4500, mais pas sans efforts...

lundi 12 octobre 2009

Histoire drole

Hugo a appris (ben oui, vous aviez oublie qu'on lui faisait l'ecole) que l'aspartam sucree 200 fois plus que le sucre. (au premier abord ca peut surprendre qu'on apprenne ca a l'ecole, mais vous allez voir ca peut servir, si peu qu'on sache recycler son savoir).

Pour vous tous, vous n'ignorez pas qu'Isabelle a tendance a s'ennerver parfois un peu de facon disproportionne par rapport a l'evenement.

Donc, Hugo a batisee Isabelle, Aspartam.

Aux pays des crocodiles

Si, si, nous nous sommes rendus aux pays des crocodiles, apres un periple digne du Paris Dakar.
Deux heures de 4x4, au milieu de rien. De tous les cotes, rien... rien d'humain, que des vaches, des chevaux, des miliers d'oiseaux, de l'eau de partout, meme sur la route.
Nous sommes tombes en panne au milieu de se rien. Moteur noye, tellement il y avait de l'eau.
Un sable detrempe, tres glissant et deux heures de ligne droite. Deux heures de ligne droite. Je savais meme pas que ca exister.
Tout ca pour arriver a Colonia Pelligrini, un tout petit village au pied d'une reserve naturelle, peu connue et peu frequentee, mais superbe.
Le village (il faut attendre pour les photos et ca vaut le cout): aucune route goudronnee, que du sable, des grandes proprietes, tout est tres etendu. Seule la rue principale beneficie de l'eclairage public. Une ecole. Deux "restaurants", une mairie, une place avec un parc (ils appelent ca le centre), des hebergements assez precaires pour les touristes, des epiceries ridiculement petites.
Et tout le monde se connait, se saluent, se parlent, dans une super bonne humeur. Il y a une vraie vie sociale. Ce village fait encore plus trou perdu que Puerto Iguasu et pourtant il est plus vivant parce que les gens se parlent, se voient. C'est dingue.
Nous etions tous seuls dans notre superbe herbergement, ou nous nous sommes bien reposes, dans cette harmonie, ce calme. Vraiment super. Les proprios avaient deux peroquets, deux poneys et nourrissaient les oiseaux. Spectacle tous les jours assures.

J'ai fait mon premier BBk facon argentin, avec la viande argentine et le matos argentin. Comme un chef... fastoche le gas, tu vois, a son aise.

Nous avons fait un petit tour dans la reserve en bateau. Encore tout seul, notre guide et nous quatre. La reserve que pour nous. Enfin presque. Nous avons concede a la partage avec les quelques milliers de crocodiles presents, ainsi que les ragondins (rebatises par Aloe les Dragondins) (c'est le plus gros ras du monde), les milliers d'oiseaux et les cervides. Nous aurions pu carresser les croco tellement nous etions pres (vous verrez les photos bientot). Peu de touristes, plus un reglement respecte, a savoir ne pas toucher, approcher nourrir les animaux, et ils n'ont pas peur de l'homme.

Voila notre bout du monde a nous.
Vraiment trop bien et reposant pour nous tous.

mardi 6 octobre 2009

Les chuttes du cote Argentin

C est pas beau ...

Dans le ptit train

C est la, tout juste en dessous de celle la que nous sommes allees.


Ca demenage (sa mere ...).