Antelope Canyon

Ce canyon tres particulier, est situe sur le territoire ancestral des Navajos. D'ailleurs aujourd'hui, enfin restitue par le gouvernement, ce sont eux qui le gerent. Ils le font payer tres chere. Non contant du prix, le temps passe dans le canyon est egalement compte. Du coup, je n'ai que profite moyenement de la visite puisque je voulais prendre mon temps, pour m'eclater photographiquement parlant, parce que j'ai eu notre guide navajo sur le dos durant toute la visite. Un vrai plaisir.

Neanmoins, ce site, decouvert par hasard par une bergere navajo, qui cherchait une brebise egaree un jour d'orage, est fantastique. C'est un canyon tres tres etroit, ou la lumiere ne penetre qu'a certaines heures. Tout le canyon est constitue de sable petrifie, tellement fragile et pourtant si dure, sous l'action de l'eau et du vent qui s'y engoufre. Les jeux de lumieres y sont incroyables, presqu' irreels. D'ailleurs, on ne sait plus toujours ou est le sol du ciel, la vertical de l'horizontale. C'est un peu a l'inverse des autres sites que nous avons deja fait, nous ne sommes plus dans des espaces grandioses, bien au contraire. La, tout est petit, palpable, a proximite, dans une intimite directe avec les elements, on peut sentir le sable, eprouver les diffenrences de temperatures, toucher le sable fin ou le sable encore en etat de pierre, on peut meme l'eroder avec la paume de la main. Tout d'un coup, le canyon se ferme a l'oiel, il suffit de marcher un peu, et il s'ouvre a nouveau sur une nouvelle courbure orangee... Les rayons du soleil sont a la fete. Ils se jouent des ombres, des recoins, des interstices, de la finesse du sable. C'est a une autre echelle, plus humaine celle-la, mais encore une fois, la matiere et la lumiere se donnent en spectacle, ils se marient, se melangent, se defond, a la perfection, comme si ils cherchaient a inventer des couleurs, des dessins, des melanges encore inedits.

Et encore, j'ai mis les photos les moins reussies parce que je garde les autres pour une surprise.