Leve 7h30 a San Pedro.
Je parviens a trouver un transport pour 8h30, direct pour Monterico et cerise sur le gateau, nous sommes tout seul dans le minibus.
15h30 , nous voila arrive.
Palmiers, hamacs, sables et chaleur, champs de canne a sucre, nous transportent directement sous les tropiques. Nous avons degote un de ces hotel qu'on n'oublit pas de si tot (je vous laisse admirer les photos).
Nous avons le temps de nous installer et de faire un plongeon dans la piscine de l'hotel que nous nous mettons en marche pour la plage.
Ha, nous allons tous voir pour la premiere fois le Pacifique. Nous avons tous des representations plus ou moins fausses de cet Ocean qui ressone pour nous comme un voyage, un depaysement. Mais on nous a dit qu'il etait froid et qu'en plus beaucoup trop dangereux pour si baigner.
Mais tanpis, nous avons hate de le saluer et en plus nous avons un rendez vous sur la plage.
Nous y voila. Premiere surpirse, le sable est noir. Et oui, le Guate est un pays tres volcanique. Sur la route, nous sommes passes au pied du volcan Fuego et de Pacaya, tous deux en erruption perpetuelle, avec tous deux de grosses fumees qui s'en echappent.
La plage fait plusieurs kilometres de long et une nouvelle fois, nous ne serons pas vraiment deranges par le monde. Monterrico vit le week end et nous sommes mardi... (les petits futes).
Je vous disais que nous avions rendez vous. Non pas avec quelqu'un, mais avec une bonne action, avec un animal fantatique, en voix de disparition, avec un moment d'emotion.
Nous allons liberer des tortues marines. Des bebes tortues nees le matin meme.
Cette plage est un grand site de ponte, puisqu'on ressence 30 000 oeufs par an. Ca chome pas les tortues. Un petit centre de protection s'efforce de les proteges mais il ne peut que rachete seulement 20 pour cent des oeufs. Les 80 restant sont destines a la consommation humaine. Ca donne froid dans le dos. Tous les soirs a 17h30, un lache de tortues est organise sur la plage. Moyenant 1€, on peut relacher une tortue.
Nous voila tous comme des gamins, exite a cette idee. Chacun avec sa tortue, si minuscule et pourtant, elle developpe une force en battant des nageoires impressionnantes. Nous l'observons sous toutes les coutures, la carressons... et nous mesurons l'enjeu qui les attendent.
Devant nous, une bande de salbe noir et sans cesse, des vagues enormes, entre deux et trois metres, avec une force pouvant retourner un homme, qui viennent se fracasser sur la plage.
A peine sont elles nees que deja elles doivent affronter un monstre. Dame nature les expose bien vite a sa loi : surmonte les obstacles ou meurt...
C'est avec une emotion non dissimulee qu'Isa, Aloe et Hugo relache leurs tortues.
A la surprise generale, la majorite des tortues ne se depechent pas d'aller a la mer mais restent immobiles. Elle ecoute le bruit des vagues pour connaitre la direction a prendre. Seulement apres, elles s'elancent. Mais regulierement elles s'arretent pour reprendre leur soufle. On mesure l'energie qu'elles doivent deployer pour se mouvoir sur le sable.
Puis certaines atteignent deja les vagues, mais elles sont entrainees dans un roule boule et ramenees en arriere. Mais elles repartent de plus belle.
Un peu pres 15 m plus tard, toutes les tortues sont partis nager dans cet immensite.
Le soleil se couche deja dans un spectacle rougeoyant.
En cet instant, tout est parfait...





Je parviens a trouver un transport pour 8h30, direct pour Monterico et cerise sur le gateau, nous sommes tout seul dans le minibus.
15h30 , nous voila arrive.
Palmiers, hamacs, sables et chaleur, champs de canne a sucre, nous transportent directement sous les tropiques. Nous avons degote un de ces hotel qu'on n'oublit pas de si tot (je vous laisse admirer les photos).
Nous avons le temps de nous installer et de faire un plongeon dans la piscine de l'hotel que nous nous mettons en marche pour la plage.
Ha, nous allons tous voir pour la premiere fois le Pacifique. Nous avons tous des representations plus ou moins fausses de cet Ocean qui ressone pour nous comme un voyage, un depaysement. Mais on nous a dit qu'il etait froid et qu'en plus beaucoup trop dangereux pour si baigner.
Mais tanpis, nous avons hate de le saluer et en plus nous avons un rendez vous sur la plage.
Nous y voila. Premiere surpirse, le sable est noir. Et oui, le Guate est un pays tres volcanique. Sur la route, nous sommes passes au pied du volcan Fuego et de Pacaya, tous deux en erruption perpetuelle, avec tous deux de grosses fumees qui s'en echappent.
La plage fait plusieurs kilometres de long et une nouvelle fois, nous ne serons pas vraiment deranges par le monde. Monterrico vit le week end et nous sommes mardi... (les petits futes).
Je vous disais que nous avions rendez vous. Non pas avec quelqu'un, mais avec une bonne action, avec un animal fantatique, en voix de disparition, avec un moment d'emotion.
Nous allons liberer des tortues marines. Des bebes tortues nees le matin meme.
Cette plage est un grand site de ponte, puisqu'on ressence 30 000 oeufs par an. Ca chome pas les tortues. Un petit centre de protection s'efforce de les proteges mais il ne peut que rachete seulement 20 pour cent des oeufs. Les 80 restant sont destines a la consommation humaine. Ca donne froid dans le dos. Tous les soirs a 17h30, un lache de tortues est organise sur la plage. Moyenant 1€, on peut relacher une tortue.
Nous voila tous comme des gamins, exite a cette idee. Chacun avec sa tortue, si minuscule et pourtant, elle developpe une force en battant des nageoires impressionnantes. Nous l'observons sous toutes les coutures, la carressons... et nous mesurons l'enjeu qui les attendent.
Devant nous, une bande de salbe noir et sans cesse, des vagues enormes, entre deux et trois metres, avec une force pouvant retourner un homme, qui viennent se fracasser sur la plage.
A peine sont elles nees que deja elles doivent affronter un monstre. Dame nature les expose bien vite a sa loi : surmonte les obstacles ou meurt...
C'est avec une emotion non dissimulee qu'Isa, Aloe et Hugo relache leurs tortues.
A la surprise generale, la majorite des tortues ne se depechent pas d'aller a la mer mais restent immobiles. Elle ecoute le bruit des vagues pour connaitre la direction a prendre. Seulement apres, elles s'elancent. Mais regulierement elles s'arretent pour reprendre leur soufle. On mesure l'energie qu'elles doivent deployer pour se mouvoir sur le sable.
Puis certaines atteignent deja les vagues, mais elles sont entrainees dans un roule boule et ramenees en arriere. Mais elles repartent de plus belle.
Un peu pres 15 m plus tard, toutes les tortues sont partis nager dans cet immensite.
Le soleil se couche deja dans un spectacle rougeoyant.
En cet instant, tout est parfait...
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